Je suis rentrée de vacances. Nous sommes rentrés de vacances.
Nous avons bien failli devoir nous en passer et j’avoue que en panne sur le bord de
l’autoroute, mon bel optimisme en a pris un coup…& ma capacité à relativiser
aussi. Disons que si j’ai fait mienne la maxime “Tout ce qui t’arrive est bon
pour toi”…Là, je dois bien avouer que j’ai eu du mal de prime abord à me dire
que les vacances qui finissent avant d’avoir commencer c’était une bonne chose pour
moi. J’ai pleuré comme une enfant. Pas pour faire un caprice. J’avais bien conscience
que personne n’y était pour rien. & que cette maudite voiture n’était qu’une machine.
Mais voir cet espace que j’avais souhaité pour nous trois (mon amoureux, notre fille
et moi) se refermer d’un grand coup sec sur mon nez c’était trop. Heureusement,
il y a la famille en or…BREF…Nous sommes finalement arrivés dans cet espace temps d’une
semaine impartie, rien que pour nous. Sans mail, sans écran omniprésent,
rien que nous de l’eau, de l’air, des crêpes au chocolat & des rigolades…
Une fois enfin arrivés, je me suis empressée de planter le drapeau dans ces contrées
pas totalement inconnues…Parce qu’on était venus presuqe là l’année dernière.
Parce que quand j’y suis je sens l’odeur de ma région de coeur: la Bretagne.
& parce que voir l’océan me provoque immanquablement une bouffée de bonheur.
Je ne vais pas te raconter mes vacances. Parce que tu t’en fous un peu.
Tu as les tiennes à vivre et c’est bien suffisant. En revanche, je voulais
t’emmener avec moi sur le chemin que j’ai fais dans ma tête pendant ces
moment de quiétude. Le chemin de Graine de Carrosse en tout cas.
Il passe par deux ou trois endroits. Deux endroits qui ressemblent à comment ce sera chez moi.
Il y a “La Maman des poissons” à Piriac sur mer….Tu vois l’idée?
La boutique-tique-tique avec un encaissement en bois et 1000 merveilles
qui font ouvrir grands les yeux surtout aux petits…
& surtout aux grands qui ont su le rester.
Mon chemin est aussi passé par la plage.
Je me suis souvenue de ces étés lumineux que j’y passe.
De mon frère qui passait des heures et des heures à construire des mondes imaginaires
dans la mer. & j’ai regardé notre fille s’émerveiller de tout. Découvrir. Toucher.
Faire du moindre bout de verre un trésor juste parce qu’elle l’avait décidé…
J’ai regardé les paillettes qui brillaient dans le sable qui décidément
(j’en ai toujours été convaincue) avait l’air super chouette avec…
Les paillettes + n’importe quoi ça fait toujours un petit quelque chose de magique.
& puis un matin où il faisait gris
(le seul…tout ce qui t’arrive est bon pour toi tu te rappelles?!)
on est retournés à Guérande. Ma copine Elodie m’avait fait découvrir cet endroit l’année dernière
et j’y suis revenue comme aimantée.
RIEN que son nom à cette boutique j’aurais voulu le trouver.
Quand à son contenu…Que du qui sert à rien, & donc qui sert à tout & surtout au
principal…Des objets pour se souvenir comme cette mini télé sur laquelle
on clique pour faire défiler des images…
Des cartes poétiques pour un joli anniversaire…des cartes de Fifi Mandirac
qui a un univers qui me plaît tant!
Des petits carnets pour tout noter. Je t’ai dit que j’en ai des milliers?
Des que je garde depuis le lycée. Y a ma vie et mes envie dedans.
Il suffit que j’en ouvre un au hasard et je me retrouve catapultée au jour
de la page que j’ai écrit…Celui-ci, je n’ai écrit que deux choses dedans.
Mais ce sont deux choses qui me prendront du temps. Je ne pense pas
que j’en mettrai beaucoup plus. Mais je me promets que ces deux choses là
je vais tout faire pour les réaliser. Je le garde dans mon sac comme un
talisman & comme une promesse faite à moi-même.
Cette pochette pour faire craquer “mon chéri” (j’aime pas dire “mon chéri” )
c’est je l’avoue par curiosité, pour voir si pour une fois ils se sont un peu creusés.
Et ça c’est parce qu’une famille en OR mérite mieux qu’une moule lumineuse,
ou un petit chat dans une boule avec de la neige
qui lui tombe dessus comme souvenir de vacances. Quoi que j’adore ça, moi
les boules de neige à paillettes.
Ca c’était pour Z&lie. Parce que sinon ça sert à rien d’aller dans un magasin
qui fait rêver si ce n’est pas pour voir ses petits yeux s’allumer.
Le lapin il fait des saltos avant.
Et la voir taper dans ses mains, complètement réjouie en disant:
“Bravo lapiiiiiiin” , ça n’a pas de prix & ça me remplit la bonbonne à bonheur.
& puis quelques idées en vrac…et des noms aussi. Parce que je me le suis promis.
Un jour tu entreras chez moi, comme moi j’entre là. Avec le coeur qui bat.
Mon magasin de mots, il sera comme ça.
Mon magasin de mots, il sera pour toi.
Dans mon magasin de mots, il y aura tout ça, et encore plus.
Mon magasin de mots il sera tous ces magasins là, que je range
dans les étagères de ma tête et que je ressortirai le jour ou
j’aurai la clef du mien. Mon magasin de mots, il sera tout ça,
et un peu plus. Mais d’être entrée là, m’a confirmé que
l’idée de créer une boutique avec rien que des choses pour faire rêver
c’est POSSIBLE…& même plus… c’est hautement SOUHAITABLE.
Ensuite je suis retournée sur ma serviette pour regarder les nuages passer
& continuer à rêver…et à lire aussi. A lire jusqu’à plus soif.
A lire comme ça faisait longtemps que je ne l’avais pas fait. Et dans mes lectures
(je ne suis pas snob de la lecture…) j’ai trouvé ce passage fort juste ma foi pour
un livre de Chick Litt {Cécélia Ahern “The book of tomorrow”
…qui m’a rappelé qu’en cours d’arts plastiques on faisait toujours ça.
Reculer, pour avoir une vue d’ensemble et voir ce qui est déséquilibré
et comment en sortir de ce déséquilibre.
C’est un peu à ça que ça sert les vacances.
C’est chose faite. & je suis remplie de grands et de petits bonheur au moins jusqu’à la fin de l’année.
Bientôt ici plein de petites & de grandes nouveautés.
Moi j’ai hâte de pousser la porte de ta boutique de petits bonheurs avec mon Noah de la Lune, lui qui a toujours la tête dans les nuages mais tous les sens en éveil, je le sais déjà, c’est fait pour lui…