Une maison sous les étoiles

Ça fait 4 ans.

Ça a commencé un peu comme une blague. En 2017, la Banque a appelé mon amoureux pour faire le point en début d’année. Il a demandé juste pour info, s’il aurait droit à un prêt immobilier. Le banquier lui a répondu: AH OUI vous auriez droit à un prêt immobilier. Il a bien précisé ma situation. Je venais de quitter la Fucks*on Publique deux ans auparavant. Le banquier a quand même confirmé.

& il lui a donné un somme rondelette comme budget possible.

Il ne m’en fallait pas plus pour commencer à chercher. Je commençais à mettre le doigt sur le fait qu’avoir un Magasin c’était sans doute super, mais visiblement, moi ça ne m’épanouissait que moyennement. J’ai tout de suite pensé qu’une maison avec la possibilité d’un atelier, ça serait LA SOLUTION rêvée.

Si j’avais su à quoi & pour combien de temps je m’engageais. & bien je l’aurais quand même fait.

LA VACHE! 

Déjà la création d’une entreprise, ça te fait accélérer la sensation de chaque minute qui passe, PUISSANCE 3000, mais si t’ajoute à ça, la recherche d’une maison (& je ne vais pas parler des tentatives de grossesses qui n’aboutissent pas hein. Même si bon, t’imagine bien, quoi) & bin c’est un peu comme si t’avais décidé d’installer ton coeur sur un roller-coaster. Du coup, comme mes créations me servent avant tout, à me rendre le monde supportable, et bien tu vas comprendre rapidement, pourquoi depuis 4 ans, la MAISON est devenue un thème récurrent dans mon travail. UN PEU comme une obsession. En tout cas, c’est ce qu’on m’a parfois renvoyé de moi, pendant ces années-là. & c’était peut-être le cas, je ne sais pas. Je ne suis pas bien placée pour t’en parler. Peut-être. SANS DOUTE, même. Mais si mon obsession a pris la forme d’une maison, c’est que ça m’a aidé à me remobiliser quand ce que je voulais le plus au monde, apparaissait et disparaissait dans les deux mois.

 

 

C’est une phrase que m’avait dit mon Papa,

lors de ma première grossesse.

(Celle qui m’a donné ma fille, Zélie)

Tu es une maison habitée par l’avenir

Alors quand j’ai cru pouvoir annoncer que c’était à nouveau le cas, j’ai imprimé ça. Avec des paillettes et tout, et tout. J’ai jamais été une fana du fait d’attendre les TROIS MOIS où tu as le droit d’en parler. Dans tous les cas, (& maintenant, je peux le dire en connaissance de cause) je préfère annoncer la joie d’une grossesse, dés que je le sais. Dans mon coeur, je SUIS ENCEINTE & déjà MAMAN au moment où le deuxième trait apparait. & tant qu’à faire, je préfère ne pas à avoir annoncer que j’étais enceinte et que je n’y suis plus, en même temps. Même si à ma dernière vraie grossesse, mais fausse-couche, je me suis bien gardée de le dire aux diseuses de rien. C’est bon, au bout de plusieurs fois, je sais maintenant qui a les BONS MOTS & qui ne fait qu’aligner des MOTS VIDES & creux. VOIR qui en profite pour me blesser, comme si je n’y étais déjà pas assez, quand ça vient d’arriver. Les femmes qui confondent tout, & oublient de faire preuve d’humanité.

Celles qui te disent: MOI c’était pire. (croyant qu’il y a un concours du malheur à gagner).

Celles qui te disent: N’hésite pas si tu veux en parler (mais qui t’évitent copieusement dans les mois après).

Celles qui te disent: La vie est une échelle à poule, courte et pleine de merde. (Ce qui, on est d’accord ne va pas tellement te remonter le moral quand tu es déséspérée).

Celles qui te disent: je ne sais pas quoi te dire, ça ne m’est jamais arrivé ( & l’empathie t’en as entendu parler?).

Du coup, j’ai laissé de côté celles-là, pour n’en parler désormais, qu’à celles qui se sont réjouies à chaque fois, avec moi. Sans y mettre le moindre bémol. & puis dans mon histoire, ce qu’il faut savoir, c’est que je suis tombée enceinte de Zélie (ma fille) le jour où on a eu les clef de l’appartement où on vit. Alors évidement, dans mon petit cerveau qui essaye de trouver des shémas et des explications qui pourraient me faciliter la compréhension de la réalité, tu vois bien, comment j’ai pu penser que trouver une maison, m’offrirait aussi un bébé.

C’est peut-être enfantin. Mais c’est comme ça que j’avance bien.

 

Mais revenons-en à NOS MAISONS. 

 

Car, si je n’ai jamais su faire la différence entre obsession et persévérance, pendant ces années de recherches sur-activées, cette fois, je crois que je la vois.

Voici LES FORMES que j’ai donné à tout ça,

sur le chemin de la recherche d’un endroit pour soi. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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